His finest work yes indeed !
12ème album du violoniste sorti en 2019 qui serait donc son plus bel achèvement de sa carrière ! D’emblée, la pochette interpelle, reprendre la peinture de David, La mort de Marat, ce n'est pas...
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le 11 févr. 2021
12ème album du violoniste sorti en 2019 qui serait donc son plus bel achèvement de sa carrière !
D’emblée, la pochette interpelle, reprendre la peinture de David, La mort de Marat, ce n'est pas banal et notamment d'y voir la tête de l'artiste qui ne l'avait montré que sur une seule jusqu'ici. Du changement dans l'air ?
Cette évolution s'observe dans les thématiques abordées dans l'album qui sont plus politiques que d'habitude et évoquent notamment le climat politique aux USA et les évènements de Charlottesville en 2016 (Bloodless, Fallorun). Si Andrew Bird parle de sujets qui le préoccupent, il ne transforme pas pour autant son album en un tract politique. Pour un non-anglophone, toutefois, on pourra passer totalement à côté de cet aspect-là.
Musicalement, on peut constater que cet album s'inscrit bien dans le fil de sa carrière entamée depuis Break It Yourself, c'est-à-dire un travail de groupe autour de lui plutôt qu'Andrew Bird qui assure une grande partie de la musique lui-même avec des boucles de violons comme dans Noble Beast par exemple.
En effet, pour cet album l'artiste a fait le choix d'enregistrer en condition live ce qui donne une certaine unité et un son plus direct qu’à l’accoutumé. Les ambiances musicales restent toujours aussi soignées avec des chœurs bien présents assurés par Alan Hampton, Madison Cunninhgam et Abraham Rounds.
Sisyphus, avec les sifflements caractéristiques du chanteur, et Bloodless entament brillamment l'album. Olympians, par ses couplets retenus et au tempo pressé, explose dans les refrains, Andrew Bird se fait plaisir et nous aussi !
Passé Fallorun, les morceaux se suivent de façon cohérente avec Manifest qui, même si elle parait assez simple de prime abord, fait mouche finalement.
Enfin pour la conclusion de l'album Don the Struggle dénote dans sa structure plus chaotique ce qui pourrait frustrer un peu l'auditeur (en tout cas moi je le suis) mais Bellevue Bridge Club clôt le tout de façon élégante.
Bref, un bel album où l'artiste maitrise bien son art, fruit de plus de 20 ans de carrière. Il ne perd pas la forme et entraine l'auditeur dans de belles contrées musicales que je vous recommande chaudement !
Je vous conseille la dernière date de sa tournée diffusée en live sur Youtube et disponible ici qui reprend l'intégralité de son album : https://www.youtube.com/watch?v=QTJhweRNNzk
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Créée
le 11 févr. 2021
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