Le deuxième album de Barzin comme son prédécesseur, se vit comme un doux rêve éveillé que l'on ferait par une belle nuit d'été. Le genre de disque qui vous accompagne juste avant de dormir, pour que votre nuit soit plus belle. Le Canadien, avec sa voix cotonneuse à éloigner tout mauvais esprit, est de la trempe de Mazzy Star ou de Spain, ce qui est déjà en soi un compliment. Barzin retrouve pour son deuxième opus, Tamara Williamson (moins présente que sur le premier album éponyme) mais surtout Tony Dekker de Great lake swimmers. Le sentiment général est d'être en suspension, comme dans une bulle, alors que derrière, une multitude d'instruments s'activent (lap steel, vibraphone, cor, cordes…) et viennent se mettre en place pour créer l'équilibre. Rien ne trouble le luxe, calme et volupté de l'ensemble. Même pas la boîte à rythme sur Just more drugs qui se fond parfaitement avec la jolie ritournelle. Rien à dire c'est top !