En 2012, j’avais bien accroché à « No one can ever kow », le précédent album des écossais. Une fois passée l’impression de parodie engendrée par la voix pour le moins typée et spéciale de James Graham, je me suis attaché à des mélodies tristes et grandioses à la fois, à une instrumentation glacée. Deux ans plus tard, c’est curieusement l’accent roucoulant du chanteur que je suis le plus content de recroiser. Une voix avec une vraie personnalité. Si bien que je remarque à peine le retour des guitares au premier plan sur une bonne partie de l’album. Ce quatrième album déploie une fois de plus d’énormes qualités et saura hypnotiser quiconque a un goût prononcé pour le rock sombre et romantique, dans le sens littéraire du terme. C’est mon cas, me voici donc logiquement avec un nouveau coup de coeur dans la besace. Les dix titres ici présents sont certes autant de raisons de détester la vie, mais s’injecter ce poison insidieux à petites doses à coups de chansons dépressives est tellement bon…