Si cet album semble si différent, c’est sans nul doute parce que les moments que l’on veut nous compter ne se construisent plus de la manière d’antan. Les fans de la première heure sont sans doute resté sur le premier album Hybrid Theory qui fut l’album le plus vendu de l’année et qu’il vit ces morceaux devenir de grand classique ! Linkin Park s’était installé comme référence du nu-métal, un genre de métal qui mêlent le hip-hop et le grunge qui est une forme de rock alternatif. En bref, Linkin Park expérimente, car a présent, il compose plus dans la pop ou le rock ce qui rend leur nouvelle album si déroutant.
Le ton est donné, la voie est posée, l’histoire se forme. Si le genre change, l’esprit reste indemne. Quand vous entendez des sons comme Good Goodbye, Battle Symphony ou encore Invisible, vous ne pouvez pas discrédité l’essence même du groupe qui compose pour soutenir des causes. La nostalgie, l’envie, l’amour, les moments importants sont des mots résumant bien l’impact que le public donne à Linkin Park. Aussi, laissez-vous entraîner par ce style certes décalé, mais d’actualité, car outre le passé, les doigts levés et les gorges cassées, Linkin Park nous fait rêver.
Ce qui me plaît dans ce groupe ce son, leurs gammes et leur composition. Lorsqu’ils ont écrit « Shadow of the day », ils ont clairement composé une poésie rythmé qui en a touché plus d’un. Et encore une fois, j’ai la sensation que « One More Light » s’engage à nous rassembler. L’époque que nous vivons est remplie d’hommage, car, construis par la violence et la peur que certain veulent proclamer. Aussi, la justesse et la pureté d’une chanson s’écrivent souvent dans ces moments noirs qui mêlent à tous notre présent.
Alors ne chercher pas à comprendre le changement d’un groupe de musiques si vous comprenez à peine l’époque dans laquelle on vit. N’oubliez pas que la musique est la voix d’un peuple et qu’elle résonne dans pas mal de cœur. N’écoutez pas toutes ces critiques négatives et vous serrez cette « lueur de plus » qu’intitule cet album.