J'avais deux a prioris opposés avant de lancer l'album : j'aime beaucoup Squeezie, mais pas du tout ce genre de musique. Mes attentes n'étaient pas non plus énormes puisque Lucas est avant tout un artiste qui ose profiter de sa renommée pour sortir de sa zone de confort. Il savait qu'il allait payer cette prise de risque du prix de la désapprobation, voire de la haine, de centaines de milliers de personnes.
Je ne peux donc que saluer l'audace, et cette forme de volonté qu'il a et que je n'aurai jamais. Même si la plupart des chansons sont loin de me transporter, j'ai eu quelques bonnes surprises avec l'écriture assez décente et des mélodies attachantes. Certes, l'album est répétitif et redondant, mais c'est aussi le propre d'une œuvre personnelle produite par un artiste qui fait le choix de s'ouvrir à fond tout en restant lui-même. Derrière la caméra ou devant un micro, il est le même roi des boulettes naïf qui s'assume. Et ça, c'est génial. Ça, je continuerai toujours de l'admirer.
Je fais finalement davantage la critique de mon sentiment que de la production musicale, mais Oxyz aura sa place dans mon cœur sur l'étagère des œuvres incomprises. Et je ne sais pas vous, mais personnellement, je trouve qu'il vaut mieux faire ce genre de compromis que des débats houleux entre fans et musicos.
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