Peter Gabriel par Alligator
- "Intruder": comme le titre l'indique, l'introduction est forte. Tempo original mais musique qui en impose quand même. Gros beat de batterie et la voix de Peter Gabriel qui module et s'en donne à larynx joie : j'aime beaucoup. Un style très Genesis et Gabriel.
- "No self- control": toujours très original. Gabriel s'amuse et brûle mon amour. Sublimes percussions. Le style est également très élégant. J'adore. Entrainant, péchu, inventif, inattendu, inentendu surtout.
- "Start": un saxo roucoule, la musique 80's dans toute sa splendeur. Morceau très court, pour mettre en scène...
- "I don't remember": Gabriel prend ses airs plus sûr de lui et de son invention. Le style est reconnaissable. Le gars sait y faire maintenant. Beaucoup d'assurance. La chanson est sublime. Si ça continue sur le même niveau, on n'est pas à l'abri d'un album génial.
- "Family snapshot": joli mais mais son début ne m'attise pas des masses. Très 80's.
- "And through the wire": Très bon. Entêtante. Tellement efficace après "Family snapshot". L'album se tient bien, sent bon, avec une belle cohérence d'ensemble, une lecture aisée, une mise en forme très efficace.
- "Games without frontiers": encore du très lourd, de l'essence de génie même. Vous n'avez rien entendu de similaire. Gabriel est très fort. L'album me fait jouir des oreilles.
- "Not one of us": Je crois que cet album est le plus bel emblème de la musique 80's. De la belle barbaque. Juteux.
- "Lead a normal life": on retrouve les percus de "No self control". De nouveau le style est électro, introspectif, un battement quasi mystique.
- "Biko": Incantation africaine en intro et le battement synthétisé prend le relais avec une guitare électrique au fond qui hurle. Le morceau va chercher l'émotion au tréfonds du continent noir et fouille l'âme.
Énorme, sublime, finalement irrésistible : comme il se doit, j'adore cet album.