La musique de Milamarina rappellera à coup sûr celle d’Emilie Simon. La combinaison est somme toute identique : voix cristalline de petite fille, instrument acoustique léger (Milamarina est harpiste) et électronique appuyée. Le résultat est une mélange de gracile évanescence, et de puissance pénétrante. Pull n’est pas pourtant pas un album à jeter à ortie, bien au contraire, car en permanence la jeune femme témoigne d’un talent pour tisser un monde onirique qui, par ses programmations appuyées voire dansantes, vous tient largement éveillés. Unfreeze ne manque pas de chien et Stranger avance avec la majesté d’un péplum. Un bon petit album pour une jeune artiste à suivre.