L'avantage, c'est que Recto Verso est très cohérent de bout en bout...dans sa médiocrité. Pourtant ça commence plutôt pas mal (attention, tout est relatif...), avec deux premières pistes assez optimistes. Le seul truc, c'est que les paroles restent consternantes, surtout pour le morceau "Comme ci, comme-ça" : je suis comme je suis, vous ne me changerez pas... Quelle originalité.
Par la suite, ça se complique : l'album ne décolle jamais, les chansons sont monotones, surtout dû au fait que la voix de Zaz reste pas mal de temps dans les graves sur certaines pistes. Très peu d'élan, tout reste étrangement plat. Disons que la voix se contente de grimper sur les fins de morceau histoire de nous faire oublier le reste...
Mêlé à ça des textes tout aussi simplistes, on se fait rapidement chier ("La Lessive", "Déterre", "Si je perds" sont d'un ennui total).
Unique moment agréable de l'album, la piste "Si" est plutôt bien fichue et donne l'occasion à Zaz de montrer réellement sa voix...