Le vide mis en musique...
Quand un groupe n'a rien à dire, cela s'entend par une sorte de silence qui passe par le prisme d'un synthétiseur glaçant.
Que dire de ses chœurs qui chantonnent niaiseuse-ment "La-la-la" sur Greater Goodbye? Qu'il est temps de dire au revoir à Archive. C'est un chant du cygne auquel on a droit là, dis-je sans avoir écouté le moindre album de ce groupe avant ce "Restriction" très restreint.
Je ne sais pas quel album d'Archive faut-il écouter pour pouvoir être convaincu, mais j'implore n'importe quel lecteur de cette critique de me le dire, pour effacer la mauvaise impression que j'ai eu à l'écoute de cet album. Je ne sais pas non plus quel album sera crédité du précieux titre de "meilleur album de l'année 2015" mais une chose est sûre, ce ne sera pas "Restriction."
Je crois bien que je n'ai rien retenu de bon dans cet album sans âme, si ce n'est la montée en puissance de guitares Groovy sur "Feel It", ou encore, à la rigueur, "Ruination"...
Et à part ça? Qu'est-ce qu'on a ? De la soupe... des plages électro-prog, agrémentées d'une voix féminine complètement désincarnée, discordante, comme si la conviction et l'ambition de la chanteuse n'étaient que de faire la bande-son d'un film de science-fiction ou d'un clip de Luc Besson.
C'est la bande-son d'un enterrement.