Cet album est l'aboutissement d'un long projet, d'une idée apparue pour la 1ère fois en 1991, dans le cerveau de Michael Kamen, alors sollicité pour des arrangements sur "Nothing Else Matters". Il aura donc fallu 8 ans pour que l'idée fasse son chemin du côté de Metallica, et un an de plus pour que les fans (hormis ceux présents ces soirs-là, évidement) découvrent le résultat.
Un groupe de heavy metal accompagné par un orchestre symphonique sur scène, c'est du quasi jamais vu, et assurément un travail de titan. Le résultat oscille entre le parfait et le moyen, et, une fois la magie passée, ce live tend à rester sur l'étagère.
Du côté de l'excellent, on peut citer les 3 premiers titres (intro incluse), et les 3 derniers. Au milieu, il y a une sorte de ventre mou, et 2 inédits écrits pour l'occasion.
Que dire des ces 2 nouvelles chansons ? Dans la lignée du meilleur de Load, elles se laissent écouter sans lasser, sans pour autant apporter énormément. On espérait cependant un album studio les incluants rapidement, il faudra attendre 4 ans et la traversé d'une grosse tempête pour comprendre que ça ne sera jamais le cas.
Ce live est donc l'achèvement du rêve d'un compositeur maso et la mise en danger d'un groupe voulant voir si leurs morceaux étaient digne d'un orchestre, peut-être un peu par mégalomanie.
Résultat en dents de scie qui n'indique rien quant au futur. Un pétard mouillé, qui se dissipe aussi vite qu'il n'a explosé.