Avec A-ha, ce n'était pas gagné d'avance après quelques écoutes du précédent Hunting High And Low qui m'avait partiellement rebuté en dehors des hits connus qui en sortirent. Et je considère Stay On These Roads comme un album mou, cucul, trop gentillet et allant à l'encontre de l'album précédent qui a fini par attiser ma curiosité plus de trente années après sa parution : ce Scoundrel Days qui se révèle être un bon disque du trio norvégien, même si on peut reprocher certains 'défauts' ou des sonorités artificielles qui font grimacer.
Si "I've Been Losing You" demeure toujours être un bon morceau (critique écrite antérieurement sur ce site), "Cry Wolf" a fait sacrément mal à redécouvrir, le temps ayant mis une bonne claque à ce qui fut extrait également en single. Ce dernier ouvre la seconde partie du disque au contenu assez faible ou pas tellement emballant jusqu'à "Maybe Maybe" compris, le planant "Soft Rain Of April" donnant une belle conclusion à l'œuvre. C'est dans la première partie que figurent les meilleurs moments de Scoundrel Days, comprenant la chanson qui donne son nom à l'album, la plage contemplative "October", ainsi que le titre le plus rock de la liste, "Manhattan Skyline", morceau qui fut injustement non sorti en France à l'époque, contrairement à l'autre côté de l'Atlantique, et où Morten Harket donne de la prouesse vocale.