En Juillet 1984 sortait Hail to England, un album bourré de classique qui avait réussi son subtil mélange de morceaux accrocheurs teintés de délicieuses atmosphères épiques. Sign of the Hammer débarque trois mois plus tard. La qualité est-elle au rendez-vous ? Autopsie :
Nous sommes en présence de la pochette la moins testostéronée du groupe. Je ne sais pas si elle a fait polémique à l'époque mais ça me rappelle clairement un drapeau n... euh une affiche de propagande on va dire, avec un joli marteau à l'intérieur. Le fameux Sign of the Hammer, que je me suis fais tatouer histoire d'imposer mon statut de groupie, non en fait j'aime tout simplement le motif.
Bref, une pochette inhabituelle pour nos cimmériens mais qu'en est-il de la musique ?
All Men Play on 10 (Spinal Tap power !) et Animals sont de bons morceaux heavy bien couillu comme on en avait plus entendu depuis Battle Hymns. Ça bouge bien, c'est entrainant mais où est passé cette atmosphère péplum si bien développé des deux albums précédents ?
La réponse c'est Thor (The Powerhead), c'est Sign of the Hammer, c'est The Oath ! Et si tu n'en a pas assez, prend les plus longues compositions que sont Mountains et Guyana (The Cult of the Damned).
Cet album contient certainement les pièces les plus épiques de Manowar, il suffit d'écouter les chœurs de Thor (The Powerhead), la brutalité de Sign of the Hammer, l'atmosphère planante de Mountains ou encore la plus belle intro de basse composée par Joey sur Guyana (The Cult of the Damned).
On n'en dira pas autant de Thunderpick, le fameux solo toujours aussi peu intéressant, mais que serait un album de Manowar sans la performance testiculaire de Joey ?!
En conclusion : Deux albums la même année, le groupe travaille vite et bien. De mieux en mieux même. Que des classiques une fois de plus, que dire de plus ? Sign of the Hammer be my guide !
Top 3 du Flo : Mountains, Thor (The Powerhead), Guyana (The Cult of the Damned)