Même si on peut reprocher à Sleepyhead d’être en deçà des albums (LP) précédents de l’artiste, je lui trouve un charme rare : celui d’être simple, de ne pas vouloir trop en faire, car il ne ramène qu’une guitare, quelques autres instruments d’accompagnement, tout en faisant prévaloir les voix. C’est un projet DIY sorti pile durant la période du premier confinement cherchant à faire barrage au Covid-19, ce qui lui donne encore plus de pertinence - et sa légèreté a dû aider pas mal de personnes pendant cette période pour le moins étrange…
En somme, l’album refait (en mieux) ce que les quatre premiers projets de Cavetown tentaient de faire : des ballades douces, cette fois s’enchaînant bien plus naturellement.