Slipknot
6.5
Slipknot

Album de Slipknot (1999)

Je suis de l'ère moderne de Slipknot. A vrai dire, à partir de All hope is gone, l'album par lequel j'ai débuté l'écoute de ce groupe. Parce qu'avec un single comme Psychosocial, on n'entend plus juste du tapage, bourrin et totalement chaotique. On distingue une voix certes agressive, cependant, Corey Taylor commence à prendre peu à peu sa place en tant que lui-même et non son personnage. Du scream propre et une voix claire qui s'harmonise bien avec la trame sonore. Sur Slipknot, l'album, au contraire, il s'agit probablement de choquer, de crier, de se démarquer par une rage quasi incessante sur l'opus. Pour certain, ca fonctionne à merveille. Pour ma part, je passe tout droit.


Ensuite, il faut savoir que je suis attiré surtout par la dichotomie vocale chez un groupe métal. Le méchant versus le bon, le cri versus le clair, toujours pour découvrir ce qui se cache derrière le masque. Car, par moment, on peut y découvrir un monde de sensibilité, voir meme de belles mélodies qui s'insèrent malgré tout à travers la brutalité qui règne. Encore une fois, ici, je ne distingue que du bruit et ce qui me fait royalement chier est de ne pas distinguer ce que le chanteur offre comme message parce que totalement noyé sous le tapage et les cris. Pour cette raison, j'offre la note de passage tout juste par sympathie pour le groupe.


Alors inévitablement, je dois avouer que ma référence à Slipknot s'avère 5: The grey chapter. Parce qu'on arrive à comprendre de quoi il s'agit, de quel mélange est construit le disque. De plus, on arrive àvec celui-ci à discerner les parole (Merci!) malgré le scream. Plus travaillé, plus mélodique, mais toujours aussi agressif. Comme si à mon grand bonheur, les masques venaient de tomber pour faire place à des artistes plus matures, et surtout, plus audibles à travers ce mélange de distortion, de brutalité et de sensibilité.


Bref, derriere le masque existe un groupe de talent qui, avec un album comme Slipknot, se cachait bel et bien derriere une facade ... Celle de la brutalité et du bruit qui cogne et qui martele les oreilles...mais qui passe à côté de l'essentiel...


La musique...

Créée

le 22 juil. 2016

Critique lue 441 fois

1 j'aime

Johnny B

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