Voilà, mon premier 10. J'ai longtemps laissé cette note à 9, parce que la perfection n'existe pas (enfin, c'est ce que disaient mes profs). Mais à chaque fois que je sors le vinyle de cette pochette énigmatique, que je lis les mots hébreux "tohu-va-bohu" -vide et sans forme-, que je règle ma platine sur 45 tours pour Moya, à chaque fois je redécouvre ces deux lents crescendo vers l'orgasme musical. Je n'ai même pas de mots pour décrire la puissance de cet album. Le post-rock se répète beaucoup, mais celui-là est unique en son genre. C'est une apocalypse, une tempête d'émotions. C'est violent, et beau en même temps. Ça vous soulève, ça vous fait vibrer.