En ce printemps émeraude
Où le temps n’existe pas,
Les souvenirs d’un autre monde
Animent les espoirs d’un autre temps;
Là où naissent les couleurs nouvelles,
Entre les iris et le ciel errant,
Les percées de lumière
Se reflètent sur les écailles de lune,
Et sur l’océan couleur de fer,
Jusqu’aux fonds des abysses.
Ces voyages de l’âme nous sauvent
Et les voix sereines nous protègent,
Jusqu’à l’opale délivrance,
Terre de l’éternelle jeunesse.
Sur l’autre rive je t’attendrai
Même si je suis d’ailleurs;
Dans ces jardins de minuit,
La nuit marche avec moi.
Notre sang et nos pensées
Nourrissent l’éveil des muses;
La caresse du miroir nous appelle,
Car nous sommes l'Émeraude.
Petit hommage personnel à Alcest qui m’accompagne souvent dans mes errances ces derniers temps. Entre un blackgaze aux couleurs pâles et la voix éthérée de Neige qui devient parfois cri plongeant dans les confins du black metal, Alcest offre un univers hors d’ici, dans un ailleurs aérien et poétique.
Quelle chance que leur concert ait été mon premier et mon dernier (pour le moment ;)) de cette année tourmentée. Toujours très beau, on en ressort comme sur un petit nuage flottant, enveloppé de chaleur et d’amour. Oui j’en fais trop, mais je les aime ^^
Tir Nan Og
N.B.: titres de chansons en italique