La ringardise fait disque
Salut les loulous ! Nous on s’appelle Depeche Mode et on vous présente la bande-son de notre été, passé en moule-bite jaune fluo, à faire cuire des merguez en nous lissant la moustache.
A se demander si la réverbération de la boule à facettes n’a pas cramé le cerveau des membres du groupe. Speak and Spell pue la ringardise, non, Speak and Spell EST la ringardise. Une telle régularité dans les mélodies bêbêtes, progéniture d’une musique SNES type Mario et d’un disco flingué, ça tient du prodige, peut-être même du miracle.
Oui, oui, j’ai bien dit progéniture, car comme dans Spoof Movie, le père est plus jeune que le fils. Totalement absurde. Comme ce disque, à peu de choses près.
Heureusement, Speak and Spell est un nanard, pas un navet. Ca pue du cul, mais c’est tellement ringard que ça en devient fun. On ne s’arrache pas les cheveux, mais on tombe la chemise et on se trémousse en inventant des chorégraphies cocasses. Et puis, vient le morceau ultime, « Just Can’t Get Enough ». Là tu te dis que toi si, définitivement. Le rêve guimauve tire sa révérence, nous laissant un sourire béat aux lèvres et les neurones en charpie. On se claque le front, on secoue la tête, et glousse en pensant au flegme avec lequel on a encaissé ça. Et puis on se rappelle que cette même année, The Cure a sorti Faith.
Back to reality.