Un opéra rock culte !
C'est à la fin des années 70 que cet opéra rock n'ait grâce à la collaboration entre le parolier Luc Plamondon et le compositeur Michel Berger. Les dérives de la société sont évoquées comme la...
Par
le 3 juil. 2020
4 j'aime
2
Le site est de retour en ligne. Cependant, nous effectuons encore des tests et il est possible que le site soit instable durant les prochaines heures. 🙏
L’album Starmania est tiré de la comédie musicale du même nom qui, au travers d’une vingtaine de chansons, met en scène plusieurs personnages tourmentés par leur misérable vie : une serveuse automate épuisée par son manque d’envie de vivre, un businessman artiste-raté qui n’aime pas ce qu’il fait dans la vie, un personnage cliché de "fils à maman" qui préfère la danse au football, aimé d’une femme ruminant l’impossibilité qu’il l’aime un jour, un personnage de star regrettant sa notoriété passée, un travesti qui joue de son identité, etc. C’est assez convenu comme caractérisation de personnages, mais soit.
Les crises existentielles que traversent ces personnages se rejoignent toutes sur un constat pessimiste de condamnation de l’être humain : "Y a plus d’avenir sur Terre / Qu’est-ce qu’on va faire ?" (Banlieue nord).
Ce que je reprocherais surtout à cet album, c’est de ne jamais vraiment évoluer, d’être trop répétitif, tant dans l’instrumentation (comme l’a déjà souligné Lybee) — un même piano tout droit sorti d’un pub ouvre la plupart des morceaux, accompagné par des violons harmonieux qui agissent parfois en conflit avec une guitare électrique rugissante, le tout avec des synthés ou des trompettes/saxophones (dans le cas où le morceau fait beaucoup d’efforts) — que dans les thématiques et l’évolution des personnages ("S.O.S d’un terrien en détresse", certes un 100/100 en tant que meilleur morceau de l’album, et quasi-dernier de la tracklist, contient la ligne « J’aimerais mieux être un oiseau », qui n’est pas sans rappeler le « J’aurais voulu être un artiste » du début d’album — de « Le blues du businessman » pour être plus précis »).
Je trouve que le projet a mal vieilli tout en se voulant universel, même si la comédie musicale doit donner, lorsque jouée sur scène, plus de cachet à ces morceaux.
Créée
le 8 janv. 2025
Critique lue 7 fois
D'autres avis sur Starmania (OST)
C'est à la fin des années 70 que cet opéra rock n'ait grâce à la collaboration entre le parolier Luc Plamondon et le compositeur Michel Berger. Les dérives de la société sont évoquées comme la...
Par
le 3 juil. 2020
4 j'aime
2
La musique de la fin des années 70 a très très TRES mal vieilli, mais les thèmes sont tellement toujours d'actualité que cette version originale garde un intérêt certain. On reprochera toutefois des...
Par
le 21 déc. 2011
4 j'aime
1
Père de toutes les comédies musicales qui ont suivi, de toutes ces merdes lancinantes à l'intérêt artistique nul, à l'intérêt culturel abyssal et à l'intérêt pécuniaire évident, qu'on se bouffe à...
Par
le 21 déc. 2011
4 j'aime
8
Du même critique
"Le chanteur" est le morceau qui a fait connaître Balavoine auprès du grand public — ce qui est assez méta, étant donné qu’il parle de succès, et des excès que peut entraîner la célébrité. Puisque...
Par
le 18 janv. 2025
S’il fallait comparer "Les aventures de Simon et Gunther…" à "De vous à elle en passant par moi", je dirais que les deux sont grosso modo au même niveau. Mais le deuxième album de Balavoine a un...
Par
le 18 janv. 2025
De Balavoine, je ne connaissais que son dernier album, "Sauvez l’amour", que je considère encore aujourd’hui comme un classique de la musique française. Et j’avais difficilement, il y a quelques...
Par
le 8 janv. 2025