On ne va pas se mentir, j'aime bien Limp Bizkit, j'ai énormément écouté le groupe à l'époque de la sortie de leur troisième album, j'avais 14 ans, je trouvais ça génial.
Le temps a passé et il faut bien admettre que génial est un peu exagéré, les textes sont nuls, la voix de Fred Durst est abominable mais bon il y a un truc qui marche chez moi, très probablement la guitare de Wes Borland.
J'ai continué d'écouter les 3 premiers albums, leurs tubes sont imprimés dans mon esprit et c''est toujours un plaisir de tomber dessus quand j'écoute mes titres likés en aléatoire sur Spotify.
Alors que j'arrive à la fac, un pote me fait découvrir que le groupe à sortie un album en 2005, je l'écoute et encore une fois, ça marche, l'EP "The Unquestionable Truth (Part 1)" est une tuerie, les riffs tabassent, c'est vraiment un plaisir à écouter.
Même si j'avais été bien déçu par Gold Cobra, sorti en 2011, l'annonce de la reformation du groupe m'avait plutôt enjoué, je m'étais même surpris à aller regarder leur concert au festival Lollapalooza, surement aidé par le buzz ambiant et l’accoutrement de Fred Durst.
Bref, l'annonce surprise de la sortie d'un nouvel album m'avait rendu curieux et plein d'attentes.
Et bien... C'est une déception. L'album dure 30 minutes et semble interminable, malgré un second degré et une non prise au sérieux qui rendrait presque Fred Durst sympathique rien ne marche.
A la limite on pourrait sauver les 3 premiers morceaux mais je trouve qu'il leur manque un truc, au moment où ils pourraient décoller tout retombe aussi vite.
Le 4ème morceau, "Turn it up, bitch", entièrement hip-hop ressemble à du sous House of Pain en manque d'inspiration. Le reste de l'album (8 morceaux tout de même) n'est que remplissage et morceaux pop sans âme.
Dommage.