Dans la (re)découverte des albums que j'ai écoutés dans une vie antérieure au XXième siècle, Jefferson Airplane est un must !
La première écoute nous rappelle que le son des années 60 est vraiment spécifique.
Un titre le plus emblématique : "Somebody to love".
- il a le look des pattes d'éfélant ou des cheveux longs qu'ils soient brushés ou crasseux,
- il a l'odeur des feuilles qui se consument (l'expression « Jefferson airplane » désigne l'utilisation d'une allumette pour tenir un joint de marijuana lorsqu'il est trop court),
- il a le son de woodstock 1969 (J.A y participera) ou celui des guitares saturées de Jimi Hendrix....
En résumé c'est du flower power matiné d'effets survitaminés et électrisés ;-)
Un autre titre intéressant est "White rabbit" qui renvoie aux collaborations de Nico avec le Velvet Underground (avec notamment l'album éponyme) :
- des "effets reverb" ou un son "garage" qui font résonner les guitares comme les voix,
- une fois féminine à la fois sensuelle et douce qui sonne parfois très "soul" (ex : Today),
- des rifs nerveux et accrocheurs.
- des textes un poil hallucinés qui - tout en évoquant Alice aux pays des merveilles - arrive à vous faire miroiter (sic) les bienfaits du LSD.
Pour le reste, l'album oscille également entre Folk Soul et Blues. Souvent on pensera aux Byrds d'Eric Clapton, au Creedence Clearwater Revival ou encore au CNSY.
Bref un album indispensable pour les passionnés du rock des années 60.