The Best of Django Reinhardt par Shaman
Stéphane Grappelli se souvient de ce jour en 1922, où à travers une porte, il entendit pour la première fois du jazz, jouait par des noirs américains. Il n'y avait bien sûr aucun violon dans cet orchestre mais il sut aussitôt que c'est cette musique qu'il voulait jouer.
Il se souvenait également d'une soirée dans un club désert, d'avoir entendu quelques notes de guitare. Une façon de jouer qu'il n'avait jamais entendu... Et pour cause ! Ce guitariste était le premier à jouer de cette manière.
C'est aussi simplement qu'est né ce qu'on appelle aujourd'hui le "jazz manouche".
Django, car c'est bien de lui que nous parlons, ne savait ni lire ni écrire. Il ne portait jamais de montre. Il lui arrivait très fréquemment d'être en retard en concert, de ne pas venir du tout, ou de partir au milieu... Au fond, tout le personnage est là, et on le ressent à travers cette musique, un homme épris d'un goût de liberté à tout rompre. Et c'est sans doute pour cela que cette musique nous parle encore. Cette légèreté bon enfant, ce rythme, ce swing, c'est tout simplement la liberté mise en musique.