Depuis 2005, le Français Grégoire Fray fait du rock indus sous le nom de Thot. Lui appelle ça du"vegetal Noise Music". Peut-être en référence au Végétale d'Ulan Bator ou car les claviers déployés par Thot ressemble à des plantes aux vertues grimpantes et grouillantes. Mais de manière plus frontale, sa musique rappellera Sin (ses compatriotes) et surtout Nine Inch Nails. On se demande même s'il est possible de pratiquer ce style de musique sans se référer à Trent Reznor. Ce n'est pas le cas ici, Thot évoquant totalement, NIN, y compris dans l'usage d'un piano qui semblerait tout droit sorti de The Fragile (Keepers, Traces). Alors, on se dit So what ?, ayant l'impression d'avoir déjà entendu ce genre d'ambiances guitares/claviers avant. Et puis, Fray ne brille pas par son accent...Et puis, se laissant séduire par certaines mélodies (le feu d'artifices Blank Street), on rehausse son avis, décrétant que The City That Disappears est un bon album de genre.