Ce que j'ai appris en écoutant The Downward Spiral

Sans paraphraser la littérature sur l'album, j'ai appris et apprécié beaucoup d'aspects qui le rendent unique et donc indispensable.

• un album concept : la "spirale descendante" est la démarche d'autodestruction d'un homme qui le mène jusqu'à sa tentative de suicide.
  Du premier titre donc (Mr Self Destruct)
  à l'avant dernier morceau (The Downward Spiral).




• un rythme de folie : au sens propre comme au sens figuré, la rage et le désespoir qui sous-tendent l'opus lui confère une tonalité difficilement descriptible et reproductible. Cela aboutit à un mélange de musique industrielle et de heavy metal aussi puissante que insupportable pour ceux qui ne sont pas fans du genre. Testé et vérifié ^^




• des chansons pour la postérité : certaines versions de Trent Reznor ne sont pas forcément les plus abouties. J'en veux pour preuve "Hurt" qui a été reprise par de nombreux artistes dans des styles très différents (même en version jazzy)
  Quant à lui, Johnny Cash n'a pas fait une simple reprise. C'est sa chanson ! Elle est taillée pour lui. Il la sublime.




• l'odieux qui mènent aux controverses artistiques : écouter l'album, c'est se confronter aux démarches d'artistes qui sont immersives et parfois difficiles à comprendre et accepter.
  Aller au musée pour contempler la machine à merde ("Cloaca" de Wim Delvoye)
  Se calfeutrer au cinéma pour "mater" Funny Games (de Haneke).
  Lire le terrible Push (de Sapphire)
  Ici, les paroles sont pour le moins très crues à force d'insultes, d'images sexuelles violentes ou de références à la drogue.

Bref un album à l'ambiance unique et indispensable.
Pour les fans de "Blackgaze".