Voici (enfin) le nouvel album des Red Hot Chili Peppers, sorti cinq ans après un ratage qu’est I’m With You, il ne fallait donc pas s’attendre à un chef d’œuvre.
En effet, même si cet album est légèrement mieux que I’m With You (notamment en raison de la présence de solos de guitares), on sent que tous les morceaux ressemblent plus ou moins à leurs anciennes compositions, bref, les Red Hot, ça fait plus de 30 ans qu’ils jouent, il fallait bien qu’ils n’aient, un jour ou un autre, plus d’inspiration.
Ce nouvel album commence plutôt mal avec la chanson-titre qui me rappelle la musique d’ambiance dans les supermarchés… Et ce n’est pas un compliment !
Heureusement, le premier single, Dark Necessities rattrape cette intro ratée, en effet, ce morceau est le seul de l’album valant les précédentes bonnes compositions du groupe (comme Snow, Californication…) et, pour une fois, on trouve un solo de guitare de Josh Klinghoffer.
We Turn Red, lui, est, malgré une batterie bien marqué (que j’aime bien), facilement dispensable…
The Longuest Wave, lui, est mieux, avec son air gentillounet du début qui ouvre vers une habituelle ballade des Red Hot, dommage seulement qu’elle n’ait rien pour se démarquer des autres morceaux.
Goodbye Angels lui, à part le refrain, se démarque des autres morceaux avec un passage violent et Anthony Kiedis qui dis « Hey Yo Hey Yo Hey Yo » (bizarrement j’aime bien quand il dit ça !), ainsi qu’un solo à la fin qui est, comment dire, bizarre…
Les morceaux suivants s’enchaînent en allant de ballades comme Sick Love et Detroit (rappelant plus ou moins un autre morceau des Red Hot) à des morceaux expérimentaux la électro (Go Robot), le rock super mélancolique(Encore) avec parfois des passages jazzy (The Hunter),il y a aussi les inclassables (This Ticonderoga qui est déroutant avec ses passages presque metal suivis d’une ballade gentillounette), on y trouve aussi quelques ratages (à part un air de guitare bien imaginé par moment, Feasting On The Flowers laisse FRANCHEMENT à désirer et Encore et The Hunter sont carrément CHIANTS…).
Pour conclure l’album, on trouve Dreams Of A Samurai, le plus long morceau, je m’attendais à un morceau qui sortirait enfin du lot avec un solo de guitare trop bien rappelant l’ère By The Way, finalement, c’est juste un morceau des Red Hot normal… Sans même de solos de guitare… Génial pour finir un album…
On confirme donc ce qu’on pensait déjà avec I’m With You, l’heure de gloire des Red Hot Chili Peppers est passée, c’est à présent un vieux groupe tentant d’égaler leurs meilleurs albums sans jamais y arriver. C’est triste de penser ça mais, ça m’étonnerais que ce groupe refasse un hit mondial avec un morceau comme ceux de cet album…
Mais bon, on peut toujours réécouter les vieux albums des Red Hot qui nous rappellent de si bon souvenirs, sur ce, je ressors Blood Sugar Sex Magic, One Hot Minute, By The Way et Californication !
Quand à The Getaway, je doute que je vais le réécouter…