2 ème album du groupe d'indie pop anglais sortie sur Creation Records duquel, joue son créateur Alan McGee. Ici l'album sera une espèce d'indie pop aux influences psychédéliques des années 60, pas totalement mélancolique, il ferra plutôt attendre les albums suivants.
"Someone Stole My Wheels" est une pure merveille, ce chant est unique il ferait pleurer frissonner, c'est unique, qui va merveilleusement bien avec les guitares.
"Love's Gone Out of Fashion" est que dire de celle ci ça commence avec un tempo rêveur, mais ça accélérè, la voix et la guitare et les instruments son fabuleux, la voix chante presque à contre temps, du grand art. Avec aussi une superbe harmonica.
"She Never Understood" continue à nous faire planer, une composition magique, guitare lumineuse, voix d'ange, mais un ange spécial, j'ai envie de chialer tellement c'est beau, avec aussi une orgue.
"He Don't Need That Girl" est surprenante avec son chant presque trop bas, mais avec sa superbe interprétation, ça donne un côté très fun à la chanson, pas la meilleure de l'album, mais c'est quand même très bon.
"She Shivers Inside" est aussi surprenante, la guitare est douce, mais la voix est profonde et langoureuse, c'est très beau, mais il manque un truc pour nous emporter vers les cieux et c'est surement du au fait que la guitare ne part pas plus haut et ni la voix, toutefois son interprétation est superbe.
"The Beat Hotel" est superbe, parfois c'est presque pas dans le tempo des instruments, mais ça donne du charme à la composition.
"The Happiest Girl in the World" est la moins pertinente de l'album, je trouve que la voix de Christine Wanlesse reste trop sommaire comme la guitare, c'est pas mauvais hein, mais pas au niveau du reste, surtout que la voix est presque fausse et comme l'instrumentation et l'interprétation reste sommaire c'est vraiment dommage.
"If I Die" - est une autre pépite de cet album, avec la voix de Christine Wanlessvoix (même si y a un passage scandé par un homme au milieu, qui est aussi super et qui se trouve nul autre qu'un français JC Brouchard), cette chanson m'emporte de part sa guitare lumineuse et sa batterie qui tape, et cette voix qui surgit.
Five Minutes in the Life of Greenwood Goulding" est une somptueuse chanson on ne voudrait qu'elle ne s'arrête jamais, c'est hypnotique plantant, voix de dingue écorchée, guitare assez lente et planante, on tutoie les sommets.
L’album se finit sur "The Whole World Is Turning Brouchard!" un instrumental de 1m30 qui est superbe on dirait une sorte d’"Apache" moderne, on se dit Tarantino aurait pu utiliser ça pour un générique de film et ça aurait été dément.
Au final un très grand album d'indie, avec vraiment 6 superbes chansons sur 10. Il souffre que ces compositions soient un peu trop court et du fait que l'album dure un peu moins de 30 min. Mais pour moi ça reste un must de la période des années 80.
Note:17.75/20.