et de 4 !
4eme album de l'artiste norvégienne et 4eme réussite ! De l'originalité, de la mélodie, de la musicalité, de la diversité et pourtant une ambiance bien à elle, on ne s'ennuie pas lorsque l'on écoute...
Par
le 22 janv. 2022
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J'ai toujours détesté AURORA dans la mesure où, comme pour Zolita ou Halsey, je n'ai jamais sue ce qui était le plus pire entre la violence faites aux femmes et l'utilisation de cette même-violence à des fins commerciales, d'esthétiques et de marketing. Parce que c'est ça aussi AURORA. De la musique douce qui dénonce sauf que si c'est fait à des fins commerciales pour s'en mettre plein les poches dans notre petit pantalon Gucci bien patriarcal, c'est tout de suite moins crédible.
Être lesbienne et aimé AURORA, c'est un peu comme être triste et aimé Euphoria parce que c'est triste et que c'est "fait pour nous" sauf que quand toi t'es vraiment triste, Hunter Scaffer dans la vraie vie, elle est en égérie Prada et Zendaya sort avec un homme blanc cis. Ici c'est pareil. Quand les pauvres ont des problèmes, les riches ont l'air d'avoir la clé pour les résoudre. Cet album, c'est la clé qu'AURORA nous propose. Et que vaut cet album ?
Et bien, cet album change beaucoup de son précédent. On est loin de la sadwitchvibes de petite blanche. Ici on est beaucoup plus dans de la musique de pub. N'importe quel track de l'album nous fait penser à une petite campagne américaine avec une femme forte qui regarde au loin, dans son chalet. Et puis là, une range rover discovery noire apparait filmé en plan large dans une route vide laissant planer le refrain d'une musique d'AURORA de votre choix. C'est exactement ce que me fait penser cette album. J'ai réellement l'impression d'entendre un produit qu'on veux nous vendre à la fin d'un refrain et je suis sûre que ca va être le cas dans les mois à venir.
Alors oui, c'est très mignon d'utiliser le lesbianisme et le féminisme dans son image pour plaire à des filles harcelées qui n'ont pas la chance de faire de la musique et se servir de thèmes sociaux pour commercialisé la tristesse et se faire de la thune sur le dos des victimes, mais ça va être pire avec cet album si les tracks vont servir d'amuse-bouche publicitaire destinés à faire grossir le patriarcat.
Restons-en là. N'est pas Florence Welch qui veux.
Créée
le 15 févr. 2022
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