Oui c'est bon on a compris, c'est bien
Cet album aurait pu être parfait avec 4 pistes en moins.
Il commence pourtant très bien, le titre The Golden Age donne parfaitement le ton de l'album, les arrangements sont vraiment magnifique et continuent de l'être comme sur The Great Escape ou bien The Shore ou on remarque très nettement l'influence musicale cinématographique qui redonne un peu de fraicheur.
La voix ronde et chaude de Yoann apporte le contraste parfait avec ces orchestrations symphoniques / tribales.
Le problème dans tout ça c'est qu'à la moitié de l'album on a envie de dire que c'est bon, on a compris l'univers, on se retrouve souvent avec les mêmes instruments, les même recettes. Cet album est un peu comme une bougie qui se consume, sauf qu'elle se consume avant la fin, et heureusement qu'il reste des titres comme Where I Live ou Iron pour redonner un peu d'air.
Sauf que pour le morceau qui est censé clore l'album, on retourne à quelque chose vraiment de simple, voir trop simple, trop de cloches (oui trop de cloches), les arrangements sont toujours aussi jolies mais ça ne suffit pas.
Sans finalement tout révolutionner, The Golden Age est un album qui risque probablement de chambouler le milieu de la musique par ses influences, par son univers particulier.