De retour en Terre du Milieu et en musique maestro !
Et comme à chaque fois, j’ai les larmes aux yeux en écoutant ces mélodies qui me transporte, pour la dernière fois, vers la Terre du Milieu. MA Terre du Milieu…
Si vous ne l’avez pas encore compris je vais vous le dire : Howard Shore est (sans le moindre doute) mon compositeur de BO préféré. Cet homme est magique. Il réussi à chaque fois à me transporter dans son univers et dans celui du réalisateur pour lequel il compose. Comment ne pas succomber à ses douces mélodies ? Comment ne pas finir les yeux fermés à s’imaginer Bag End ? Impossible pour moi. « I can see the Shire. The Brandywine River. Bag End. The Lights in the Party Tree. »
Malgré tout je l’avoue : cette bande originale du « Hobbit » ne m’a pas conquise dès mon premier visionnage du film au cinéma. Il a fallut attendre la seconde fois. A la première écoute j’étais sceptique. Mais finalement, et en vérité, retrouver les mélodies propres à un lieu ou à un personnage est un véritable régale pour les oreilles. Et il est d’autant plus facile pour chacun de se repérer. On associe immédiatement tel air à tel peuple et c’est vraiment quelque chose que j’ai adoré retrouver. Cela m’a replongé immédiatement en Terre du Milieu. Comme si rien n’avait changé. Comme si nous retrouvions de vieux amis. (Le seul moment dérangeant pour moi est d’entendre l’air des Nazgul sur Thorïn Oakenshield lorsqu’il va affronter Azog à la fin du film).
Chaque personnage, chaque lieu, possède son propre thème et donc sa propre identité. C’est quelque chose de très fort pour moi. Il suffit de quelques notes pour reconnaitre Fondcombe. Et moi ça me fais vibrer.
En bref, et même si je ne suis pas objective, Howard Shore a (encore) accompli un boulot magnifique. Finalement, même si tout le monde n’adhère pas à cette manière de faire (j’entends par là de reprendre les mélodies du « Seigneur des Anneaux »), elle m’a conquise. Parce qu’on retrouve l’âme de la Terre du Milieu. Parce que la musique se suffit à elle-seule. Il n’y a qu’à écouter pour voir les images défiler sous ses yeux. Il n’y a qu’à écouter pour être transporter vers la Comté et ses collines verdoyantes…