Par ou commencer, Em' ? On savait en voyant le titre et la pochette que ca allait etre du fan-service servi à toutes les sauces et à fond la caisse, mais certainement pas à ce point. Attention, spoiler: le seul point commun de cet opus avec le premier Marshall Mathers LP est des bouts d'instrus de 5 secondes. Ne comptez pas sur l'hypothétique retour du flow nonchalant et nazillard d'eminem qui a fait son succès auparavant, ici c'est la digne suite de Recovery qui se présente à vous.
L'album est moins bon que Recovey, plus inégal, plus rock, plus décousu. L'intro est quand meme prenante, et essaie tant bien que mal de s'incarner en tant que suite de Stan. Les morceaux s'enchainent, et une lassitude s'installe. On est loin, très loin de ce qu'Eminem pouvait faire à ses débuts.
Mention spécial à Asshole que j'ai trouvé étrangement réussi, et à Headlights. Les autres morceaux sont finalement assez oubliables, de brainless au décevant So far... , ou encore le detestable duo avec Rihanna The Monster. Relapse parait désormais bien loin, malgré cet air perpétuel de Déjà Vu.
Eminem sauve les meubles avec Legacy, et quelques skits qui ont le mérite de faire sourire. Le dernier morceau Evil Twin est par contre mauvais, pas de doute. Ne parlons pas des singles promotionnels, passables tout au plus.
Album mineur de la carrière d'Eminem, mais qui obtient tout de meme la moyenne de par les bons morceaux qu'il peut contenir.
Pas de MMLP3, svp.