Oh mon dieu! KoRn revient! et Head aussi! C'est la révolution!
Bon en fait, pas tant que ça, parce que KoRn fait du KoRn, ou plutôt le KoRn qu’ils sont devenus au fur et à mesure des albums: vides, répétitifs, surproduits...
Pourtant, ça commence pas trop mal, le son est lourd, le rythme percutant. Head y est peut-être pour quelque chose. Mais très vite J. Davis se met à chanter, et on retrouve toujours, toujours, le même style, les mêmes airs, comme si son cerveau était resté scotché dans "Issues".
Et puis soudain, alors qu'on pensait que Jonathan avait viré les posters de Skrillex de sa chambre, ça recommence: Wub wub wub Wuuuuub, le retour de la revanche du brostep. A croire qu'ils en écoutent tellement qu'ils n'ont pas entendu que tout le monde trouvait ça merdique.
Alors qu'on espérait qu'avec le retour du groupe initial, la flamme des premiers albums reviendrait, on se retrouve une fois de plus avec une succession de gimmicks attendus et un mélange de styles indigeste.
Un nouvel album finalement dispensable, qui ne plaira qu'à ceux qui les ont découverts (et aimé) sur le tard, et évidemment les amateurs de soupe.