Eidolon appartient à ces groupes de qualité qui, on ne sait pourquoi, n’arrivent pas à passer la barre de la notoriété, en dépit de bons albums, de bons musiciens, de belles pochettes de disques et d’une démarche cohérente. Œuvrant dans un metal progressif proche de Queensrÿche époque Empire, de Crimson Glory et de Scanner pour la démarche, Eidolon nous offre un superbe album à la fois puissant, mélodique et technique, dont les thèmes issus de la science-fiction devraient ravir les amateurs du genre. Les morceaux sont souvent longs et complexes : (l’excellent « The Parallel Otherworld », « Order Of The White Light », « Shadowanderer »), mais ne perdent jamais leur ligne mélodique directrice, permettant aux auditeurs de toujours rester concentrés sur la musique, ce qui permet de partir dans un magnifique voyage musical. La puissance est au rendez-vous : (le superbe « Arcturus #9 »), appuyée par une section rythmique impeccable qui permettent la mise en avant de duels de guitares soignés et les mélodies ne sont pas oubliées : (« The Eternal Call », « Ghost World ») supportée par la magnifique voix de leur nouveau chanteur Nils Rue (Pagan’s Mind) qui apporte indéniablement un plus au groupe.