Biolay a toujours eu un effet double en moi : entre répulsion et attirance, l'aura du personnage ne me touchant guère, autant que certaines de ses chansons sont devenus mes " hits " personnels.
Trash Yéyé, aura également eu cet effet double sur moi, à la ( grosse ) différence que l'aura du type ne devrait pas être tenu en compte quand on juge un album. Autant la voix de Biolay m'agace, autant les arrangements et le mixage global sont sublimes. Autant les textes sont parfois, drôles, poétiques, autant j'ai l'impression parfois d'une vaste mascarade, d'une escroquerie, d'une approximation dans les chansons compensés par la musique et une tonne d'arrangement, justement. En gros, d'un fond, par quoi le bas blesse, que la forme viendrait sauvé de justesse.
Malgré tout, l'ensemble de l'album est étonnamment agréable et cohérent, ce qui n'est pas si simple pour un album qui mélange les genres. La pop, l'électro, la chanson française se côtoient sans jamais vraiment se perdre dans un imbroglio musical. Et je l'avoue, on le doit bien à Biolay qui impose sa patte ici avec inégalité, mais tout de même avec un certain brio. Mea culpa, B.B.
Mon TOP 3 sur cet album :
- Dans la Merco Benz
- Rendez vous qui sait
- Qu'est-ce que ça peut faire