Ça fait plaisir de retrouver le groupe aujourd'hui. Et en plutôt bonne forme qui plus est ! Les sales gosses d'America’s Least Wanted nous proposent ce qu'ils ont toujours su faire, à savoir du bon heavy sans prise de tête, dans la droite lignée des Menace to sobriety et Motel California, parus respectivement en 1995 et et 1996 (ça nous rajeunit pas). On sent que le groupe, aujourd'hui débarrassé de toute pression commerciale, s'est fait plaisir et compte bien en faire profiter ceux qui s'intéressent encore aujourd'hui à ce type de musique (pas sûr que ceux qui n'ont pas écouté le groupe à leur grande époque puissent accrocher au train en marche par contre).
Deux morceaux à écouter en priorité pour convaincre les sceptiques : Mirror of the Man (ballade acoustique de toute beauté) et le très inspiré The enemy qui clôture l'album de la meilleure manière qui soit.