Cet album m'a appris pas mal de trucs
- Qu'on pouvait faire une dubstep pire que Muse
- Qu'on pouvait encore faire des passages en 2013 où on clame "jump" sur les contre-temps
- QU'on pouvait inviter autant de monde qu'on veut, lorsqu'on additionne les zéros, on reste un peu toujours au même niveau (bon ça, je le savais déjà)
- Que c'est pas parce qu'on est un modèle de décadence culturel que l'on ne peut pas s'inspirer trèèèès librement de classiques de la musique, comme "message in a bottle"
- Qu'on pouvait faire un album avec un nombre de notes aussi limité (ah mais attendez... Guetta n'est pas loin)
- Qu'on pouvait oser nous lancer un album dans les oreilles comme de la purée pas fraîche dans nos assiettes : C'est servi sans décoration, sans entrée, sans rien. Dès la 1ère seconde de l'album, on commence déjà à nous gaver.
- Qu'on pouvait avoir une voix aussi monotone
Mais ma plus grande surprise reste celle d'avoir - presque - réussi à écouter l'album en entier. Alors que certains albums me rappellent avec nostalgie mes premiers accords sur une gratte, ou encore mes premiers battements de temps sur une grosse caisse ; qu'est-ce que j'en ai pilé pour taper des contre-temps ! - Cet album me rappelle à quel point finalement tout ceci était vain et finalement inutile. Quand je vois l'intérêt que beaucoup portent à des trucs aussi moches, je me dis, tristement sans dédain, que leurs vies doivent l'être tout autant.