Enferme l'une des images de Dieu pour avoir choisi un chemin religieusement incorrecte dont les faits et gestes sont troubles, permet toujours une réponse et celle du très connu Lamb Of God et sa récente descente dans un enfer difficile à remonter. Mais une fois à la surface, préparez-vous à connaître le châtiment de « VII : Sturm Und Drang ».
Alors que nous choisissons d'entendre cette vengeance, nous sommes séparés par deux faces. L'artwork est coupé en deux la moitié de gauche pouvant être le paraître, bien que rigide, les marques du temps sont là, quelques fissures pour imager les torts, et la peinture qui s'écaille pour le chemin parcourue mais la seconde parti, nous montre des engrenages, ces rouages qui nous fondent tous et toutes, un mécanisme complexe qui est prêt à broyer l'obstacle qui se pourrait bien d'être cet amas d'os, de ficelle et de reste cadavérique. Cette cruauté macabre donne une force d'entrer en choc plus vite, plus fort. Et c'est ce que nous cherchons après un chemin si mouvementé et puissant de 1999 à nos jours, le rouleau compresseur imposant et effronté qu'est le groupe ne nous contredira pas, c'est dans les vieux pots que l'on fait la meilleur soupe !
Alors que les faits histoires permettent aux peuples de juger un homme, il n'en est pas moins intéressant ce qui en ressort une fois que ce passage fini dans un tiroir. Même à travers les années son échos résonnera toujours. La cellule 512 a marqué Randy pour de bon, la chanson lui est dédié mais son effacement est prévu comme l'ordonne la précédente production. Alors que la lenteur en intro de « 512 » résonne on sait pertinemment que le rythme va être beaucoup plus lourd ; ce que « Overlord » exploite mieux avec un début, quatre bonnes minutes tout de même, de la sorte qu'on se serais perdu du côté de la mélancolie vocal du Doom avec Ghost Brigade, puis le rythme reprend sa fureur comme le Death le propose ; comme le fait entendre « Torches », deux antithèses pour dix productions impeccablement énergique. On se trouve avec de nombreux titres semblables comme les bonustracks « Wine And Piss », « Nightmare Seeker » ou encore « Footprints ». Dans le lot on possède de bons riffs/solos comme celui de « Nightmare Seeker » mais aussi « 512 ». Ce qui nous renvoie aux débuts de « Engage The Fear Machine », « Footprints » mais aussi « Delusion Pandemic » ; alors que « Erase This » se penche plus vers le Death Progressif de Decapitated. La mélodie est le rythme qui peux ressortir par moment, très bref est axé Thrash.
Le chant de Blythe, est certainement l'un des meilleurs, des plus puissant que le Metal possède. Entre son Groove avec « Still Echoes » qui nous envoie « a thousand year of failure » ou encore « still echoes of their screams » dans les tympans dès le début. La viscéral « Anthropoid » et la voix calme, lente mais lourde vers le milieu de « Delusion Pandemic » seront de la partie.
Ses mots sont tous aussi forts les uns que les autres « four empty walls », « schizophrenic amnesia », « agony perpetual », « this is where it ends », « injustice », « pain or bliss », « i am the morbid witness ». Voilà ce qui tapisse les paroles de ce L.P. .
Si finalement le seul reproche que je ferais à cette œuvre c'est la linéarité des morceaux, qui sont étrangement proche mais n'en demeure pas moins violent, frénétique et même mélancolique.
Ressortir d'une épreuve nous permet de juger notre passé, nos faits, nos gestes, leurs conséquences, pouvoir attraper ce qui nous intéresse ici ou par là ; le mélanger, le modeler, l'écouter, le donner. C'est ce que LOG envoie avec pertes et fracas, un skeud, poignant, intelligent, qui pose de nombreuses interrogation subjectives sur de nombreuses choses, à vous de vous les dénicher.
S'il fallait définir le potentiel de la bande « VII : Sturm Und Drang » serait un très bon exemple ; un parcours sans de grosses fautes de la part du monument, qu'est, que devient le quintette de Richmont.