Kawa Kawaja
C’est en fauteuil roulant que Franck Zappa retrouve les studios. Faut dire que, récemment, la vie lui a filé des torgnolles du genre physique. D’abord, ce fameux incendie dans une salle de concert...
Par
le 26 juin 2020
9 j'aime
4
Frank Zappa est un immense artiste.
Immense autant qu'insaisissable.
En témoignent les 2 morceaux longs de 18mn et 11mn : Big Swifty et Waka/Jawaka.
2 titres orchestrés comme de purs morceaux de bravoure.
Certes le style peut paraitre incertain :
- semi free style Fusion Jazz,
- semi La croisière s'amuse.
Présent sur les 2 titres, le piano électrique a la part belle sur le morceau qui donne son nom à l'album. Pas le meilleur passage de mon point de vue mais les fans de Weather Report pourraient s'y retrouver. Dommage que les percussions et les cuivres présents à la fin ne prennent pas le dessus plus tôt...
Le titre Big swifty me parait lui beaucoup plus abouti.
Il offre également du jazz fusion mais cette fois-ci Frank se repose sur:
- des cuivres à profusion, limite brass band
- des guitares en tous genres qui décrivent des schémas de pentatoniques ou des riffs plus originaux.
Le piano est toujours présent mais plus discret. Il accompagne plus qu'il n'est le pivot central.
Les 2 autres morceaux de ce court album sont plus anecdotiques.
On retrouve surtout le style des albums écrits avec The Mothers of Invention : les chants présentent une apparente fantaisie et légèreté. La guitare est plus rock malgré une envolée impromptue de style Country puis Blues.
Là aussi : typique de Frank Zappa qui aime mixer les genres et perdre son auditoire.
Extrait de Your mouth
Your mouth is your religion
You put your faith in a hole like that?
[...]
I heard your story when you come home
You said you went to see your sister last night
Well, you might loose a bunch of teeth
And find a funeral wreath
While you'll be laying in the ground
All alone
Je laisse chacun(e) apprécier...
Bref un album aux styles variés d'une chanson à l'autre, et à l'intérieur d'un même morceau.
Comme d'habitude, aussi déroutant que spectaculaire.
Créée
le 28 sept. 2021
Critique lue 184 fois
1 j'aime
D'autres avis sur Waka/Jawaka
C’est en fauteuil roulant que Franck Zappa retrouve les studios. Faut dire que, récemment, la vie lui a filé des torgnolles du genre physique. D’abord, ce fameux incendie dans une salle de concert...
Par
le 26 juin 2020
9 j'aime
4
Comme son homologue Just Another Band From L.A, Waka/Jawaka étire son entrée. Plus écoutable que Billy The Mountain qui, entre nous, se fichait du monde sur près d'une demi-heure, Big Swifty convoque...
Par
le 11 août 2020
2 j'aime
Frank Zappa est un immense artiste. Immense autant qu'insaisissable. En témoignent les 2 morceaux longs de 18mn et 11mn : Big Swifty et Waka/Jawaka. 2 titres orchestrés comme de purs morceaux de...
Par
le 28 sept. 2021
1 j'aime
Du même critique
Ils sont des livres dont on se souvient toute sa vie. Mais avec un sentiment de satisfaction modéré, tiède. Celui-ci en fait partie. Et pourtant il était précédé d'une belle réputation - due à de...
Par
le 7 juil. 2021
11 j'aime
10
Lire l'Amant, c'est d'abord faire abstraction du film. Non pas qu'il soit mauvais, Les rythmes, les ambiances, la magie n'y sont juste pas identiques. Lire Marguerite Duras, c'est parcourir des...
Par
le 27 janv. 2021
9 j'aime
7
Ce tome de l'âge d'or est le 2nd de l'histoire et clôture donc magistralement cette quête de pouvoir médiévale. Son graphisme si particulier en est toujours la particularité. Au risque évidemment de...
Par
le 5 déc. 2020
9 j'aime