Deuxième album du fameux groupe légendendaire que tous révèrent. Mais non, au risque de me faire pendre sur la place publique, je ne comprends simplement pas. White Light/White Heat est le prolongement simple et pur de son prédecesseur que l'on a préalablement dépouillé de toutes ses qualités. A savoir la certaine créativité musicale et sonore qui pouvait presque faire oublier à quel point l'album était plat et sans vitalité...

Ici, c'est non seulement plat, mais vide. La seule chose discernable semble être le ronronement informe de la guitare au fond du disque, déformée et massacrée par la mauvaise production. Et par dessus surnageant des voix sans energie aucune. Oui, me direz-vous, c'est justement ce qui fait le charme de l'album, Ces guitares saturées, ce son bruitiste... cette atmosphère noire, décadente... Cette beauté déconstruite, sale... Malheureusement je ne dois pas être sensible à ce côté de la musique. Car l'album me paraît juste absolument sans relief. Je n'en ressors aucune émotions, et je retrouve là le problème que j'avais avec le premier disque, auquel vous rajoutez une musique quasiment inécoutable par moment ("I Heard Her Call My Name", des parties de "Sister Ray"), ou juste ennuyante ("The Gift", bien trop long).


Heureusement, le bon côté de Lou Reed et du groupe ressort parfois sur un mélodieux "Here She Comes Now" qui pourrait bien avoir sa place sur l'album suivant ou sur les quelques motifs mélodiques qui semblent s'être égarés par hasard au coeur de l'album. sur la chanson titre, sur "Lady Godiva's Operation". Mais ils ne permettent malheureusement pas de sauver l'album complet.

Maintenant vous pouvez me pendre.

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le 13 août 2012

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le 13 août 2012

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Erw

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