You reached for the secret too soon, you cried for the Moon...
Sûrement l'album que j'aime le moins de la Grande Trilogie de Pink Floyd (Dark Side Of The Moon / Wish You Were Here / Animals). Ne m'interprétez pas mal, je me régale toujours autant à chaque fois que je l'écoute. Un enchainement de grands morceaux, certes inégaux mais tout de même du (très) bon Pink Floyd, avec des instrumentales irréprochables et des textes cyniques qui, ensemble, montrent une fois encore l'étendue du talent du groupe.
Mais quand je ne peux pas, ou que difficilement, écouter un seul morceau des deux autres sans écouter l'album entier, je n'ouvre bien souvent Wish You Were Here pour un morceau: Shine On You Crazy Diamond.
Car mesdames et messieurs, si Dark Side Of The Moon est l'album ultime, Shine On You Crazy Diamond est sans conteste le morceau individuel ultime (même si divisé en deux parties). 25 minutes de pure magie musicale où se rencontrent les plus belles nappes de Rick Wright, le summum de la basse de Roger Waters, qui accompagne comme lui seul sait le faire la voix qui nous déclame un des plus beaux textes du groupe, psychédélique et plein d'images cosmiques, toute la beauté des rythmes aériens de Nick Mason et la magie de David Gilmour et sa guitare qui transperce les tripes à chaque note... Sans oublier une des meilleures performances de Dick Parry, le 6ème Pink Floyd qui met toute son âme dans son solo de saxophone qui n'en fini plus. De son intro exceptionnellement parfaite (plus c'est long plus c'est bon!) à sa conclusion qui envoie des frisson aux travers tout le corps, en passant par ses montées en puissance et ses solos insrumentaux, on ne peut RIEN reprocher à ce morceau. Rien.
Aucun mot que je pourrais écrire ne rendrait assez hommage à ce chef-d'oeuvre de la musique. Je vais donc me recueillir silencieusement et l'écouter attentivement, encore et encore...