Artisanat pop
Gaz Coombes est originaire d’Oxford, comme Radiohead. Est-ce alors un hasard si l’ancien leader de Supergrass reprend ici (consciemment ou non) le flambeau d’une pop héroïque que ne semble plus...
Par
le 24 août 2018
Gaz Coombes est originaire d’Oxford, comme Radiohead. Est-ce alors un hasard si l’ancien leader de Supergrass reprend ici (consciemment ou non) le flambeau d’une pop héroïque que ne semble plus disposé à jouer le célèbre et cérébral quintet ? En tout cas, World’s strongest man respire la vie, vibre de sons et textures colorées, s’enroule autour de structures sinueuses qui rendent l’album à la fois accueillant et complexe, appelant d’incessants allers-retours pour mieux le cerner chaque fois. La grande différence entre l’oeuvre post Kid A et ce troisième disque solo est sans doute l’optimisme qui se dégage des compositions, dont la chaleur tient autant à la qualité des arrangements, tour à tour synthétiques, orchestrales ou barrées, qu’à sa production duveteuse. Si le terme n’était pas aussi galvaudé, on oserait presque dire que Gaz Coombes est arrivé à maturité, tant il marie ici à la perfection gravité, lucidité et sens inné du ludique.
Créée
le 24 août 2018
Modifiée
le 11 juin 2024
Critique lue 72 fois
D'autres avis sur World’s Strongest Man
Gaz Coombes est originaire d’Oxford, comme Radiohead. Est-ce alors un hasard si l’ancien leader de Supergrass reprend ici (consciemment ou non) le flambeau d’une pop héroïque que ne semble plus...
Par
le 24 août 2018
Du même critique
En interview dans le numéro d’avril de Mad Movies, Alex Garland se réclame d’un cinéma adulte qui ne donnerait pas toutes les clés de compréhension aux spectateurs, à l’instar du récent Anatomie...
Par
le 21 avr. 2024
5 j'aime
La salle de procès qui introduit Les Chambres rouges est d'un blanc immaculé et incarne aussi bien l'inoffensivité de son propos que le vide existentiel qui traverse son héroïne Kelly-Anne. On ne...
Par
le 24 janv. 2024
5 j'aime
2
Les frères Safdie, producteurs de The Telemarketers, ont trouvé dans Patrick J. Pespas l'alter ego parfait de leurs personnages aussi décalés qu'attachants créés dans leurs longs métrages de fiction...
Par
le 3 nov. 2023
4 j'aime