Nightwish n'en finira jamais de sortir des chefs d'œuvres

Pour quelles raisons j'attends avec impatience chaque nouvel album de Nightwish ?

Des musiques qui tirent partie à fond de la voix de Floor Jansen. Du power métal symphonique, c'est-à-dire, des musiques symphoniques, orchestrales, épiques, un chant lyrique, sur fond de métal évidemment.

Des ballades entraînantes.

Des thématiques de plus en plus lourdes et engagées.

La singularité et l'originalité que cherche Tuomas pour toujours se montrer comme pionnier du genre après 20 ans.

Toutes les cases sont à nouveau cochées pour cet album. Avec 2 chefs-d'œuvre à la Nightwish, fiers représentants du power métal symphonique que sont “Perfume of the Timeless” et “An Ocean of Strange Islands”. Quelques musiques passeront plus inaperçues, tandis que d’autres sont quasiment inaudibles à mon goût à cause de la voix de Troy.

Yesterwynde :

Un style d’intro qu'on a pas l'habitude d’entendre chez Nightwish. Mélangeant champs d'église, balade et léger folklore, c'est une jolie introduction mais peut-être trop courte et dans un style qui n'évoque étrangement rien du reste de l'album.

An Ocean of Strange Islands :

Un chef d'œuvre, du power métal symphonique by nightwish. Une orchestration, du lyrisme, de la poésie, de l'originalité et du cran.

Une intensité crescendo qui se fait ressentir dans la voix et dans les instruments.

The Antikythera Mechanism :

Difficile de passer après la précédente. Malgré son originalité, elle semble forcément plus fade. La musique est sympa, l’interlude épique est pas mal. Mais pourquoi vouloir à tout prix faire chanter Troy ? Il chante faux et n'apporte décidément rien.

The Day Of… :

Je trouve qu'il aurait été intéressant de renforcer le sarcasme des textes par une plus grande gravité dans la musique que je trouve trop légère personnellement. Depuis 3 albums, Tuomas écrit des textes qui semblent difficiles à mettre en musique et à interpréter.

Perfume of the Timeless :

Depuis “Endless Forms Most Beautiful”, je me demande si Tuomas ne devient pas mégalomane si on en croit ses textes écrits pour l'humanité, rien que ça. N’empêche qu’en regroupant tout ce qui fait le succès du genre, c’est une nouvelle chanson qui entrera au panthéon des meilleurs morceaux de power métal symphonique.

Sway :

Troy n'est définitivement pas Marco. Ce titre aurait pu être interprété uniquement par Floor ou par un chœur. On est loin des balades de “Dark Passion Play” ou “Imaginareum”. Je me contenterai de la version instrumentale ou orchestrale.

The Children of ‘Ata :

Un mélange d'anglais et de Tonga pas déplaisant avec un refrain assez entraînant mais une ambiance générale un peu lente. Les chœurs rendent la chanson un peu plus vivante.

Something Whispered Follow Me :

Une deuxième balade qui se cherche. La musique casse la chanson et la chanson casse la musique. Les deux n'arrivent pas à se mettre d'accord.

Spider Silk :

Retour à l'originalité. Le sujet et la musique sortent du lot. Mais qu'entends-je ? La voix de Troy vient de gâcher la pureté de celle de Floor.

Hiraeth :

Troy.. Bon, vous aurez compris mon point de vue.

The Weave :

Une construction particulière mêlant balade, musique classique, métal lourd, voix posée ou puissante. à mi-chemin, les paroles et la musique font machine arrière. La rythmique classique semble empruntée à Edvard Grieg et donne un sentiment d'évasion tandis que d’autres passages nous emmènent dans des endroits plus sombres, pour conclure sur un final que seuls Floor et Tuomas savent nous donner.

Lanternlight :

Une dernière balade, encore ? Troy va à nouveau chanter ? Bon tant pis. Cela reste une belle conclusion. Mais sans plus.