Il est parfois agréable de plonger dans un manga seinen « vintage » crée de l’imagination de ISHIKAWA Saburô. Publié par Houbounsha en 2005 sous le nom : Aya no Kisetsu. Cette œuvre est terminée depuis fort longtemps chez nous en cinq volumes aux éditions Bamboo en 2007 de la collection Doki Doki. Ce titre a de quoi nous surprendre, je m’en vais de ce pas vous expliquez pourquoi. Showtime !
Synopsis
Aya Kisaragi est une conseillère culinaire employée par la société Food Project, en free-lance. Son travail consiste à redresser des restaurants qui battent de l’aile. Elle est une cuisinière hors pair, mais les circonstances font qu'elle s'interdit de le faire, suite à un pacte avec l'histoire du Firenze (voir tome 2). Aidé par son collègue maladroit et naif Komai Ippei, ils tenteront de poursuivre leurs missions non sans mal.
« Apprendre à cuisiner pour les nuls »
Déjà dès les premières pages, le ton est donné d’entrée de jeu. Nous faisons la connaissance de Ippei Komai, jeune débutant de 23 ans et gaffeur, peu sûr de lui. Aya, quant à elle à 27 ans au caractère difficile (voir la double page en 6ème case du tome 1). Devenu Free-lance et suite à l’affaire du Firenze et du groupe Ino (voir tome 4) travaille dans la petite boîte tenue par le patron de Food Project. Le scénario est assez léger, mais efficace, facile à suivre. Les termes sur la cuisine semblent très compliqués pour le néophyte en la matière, pourtant il n’en est rien. Dans ce manga, le lecteur sera confronté à toute sorte de situations. De la femme restauratrice condamnée due à sa grave maladie, du chef cuisinier alcoolique à la femme divorcée. Les joies et les peines sont aussi gagent d’expressions dont l’ambiance est imprégnée que l’auteur s’amuse à bon escient à les retranscrire parfaitement. Une histoire qui se passe à la campagne ou à la ville, tous les prétextes sont bons pour parler… cuisine (et cuisiner). A la fin de chaque chapitre, une fiche de recette est réalisée afin de faire sois même comme les professionnels. Un recueil qui peut servir de « apprendre à cuisiner pour les nuls ». Tout est expliqué et illustré. Ce titre donne vraiment envie de mettre la main à la pâte. Pourquoi hésitez-vous encore ?
Mot de la fin
A chaque tome sa couleur. Doki Doki sait rendre attrayant son produit commercial. Avec ISHIKAKAWA Saburô, on voit bien la bonne vieille école à la Osamu Tezuka. Malgré un design un peu dépasser, il sut rester moderne au niveau de la technologie. C’est un peu un ancien qui voit avec ses yeux le monde d’aujourd’hui. Si vous aimez la cuisine, alors je vous recommande dans le même genre : Yakitate Japan (sur la boulangerie), Food Wars, Un amour de bento. Je trouve un peu dommage que durant les cinq tomes qui composent cet ouvrage que la cuisine française ne soit pas mise plus en avant. Ne boudons pas ce plaisir de lire un bon livre… de manga et j’espère que vous apprécierez tout comme moi.