La mise en quarantaine de la ville au cœur de l'histoire attise les tensions et permet aux personnages de se dévoiler tour à tour — sauf l'héroïne qui, paradoxalement, semble traverser le manga sans laisser de traces vives sur les pages, prise comme elle est dans un cycle monotone : elle travaille, elle mange, elle dort (peu). Ainsi, la cascade de réactions humaines engendrée par l'épidémie est suffisamment vraisemblable pour être saisissante — que lesdites réactions proviennent des habitants de Yokobashiri ou des gens de l'extérieur.
Plus que le soin de santé, c'est la gestion d'une crise de grande ampleur qui intéresse cette fois-ci le mangaka, lequel fait de l'affolement le roi de ce deuxième tome.