Une cinquantaine de pages présentant des histoires de « cul nul », toutes en une page, au pire deux et entre deux et huits strips. Dès le troisième, on se pose la question du but et du sens.
Je n’ai pas souri, mais l’ensemble n’a pas vraiment l’air humoristique. Il ne dénonce pas, il n’explique pas, ne contextualise pas. Il pose juste, dans des décors vides, parfois autant que le sens ou la blague qui y est attachée. Si l’on peut reconnaitre certains traits, certaines situations, on remarque surtout la dizaine de pages « de transition », ou il y a encore moins à retirer qu’ailleurs.
L’avantage c’est qu’au moins, on ne sombre pas trop longtemps dans la déception. Le format court à la Sempé et la part des dialogues réduite à la portion congrue (presque autant que les traits de crayons) font qu’on y passe un petit quart d’heure. Finalement, ça meuble un trajet de métro, mais bon, le bouquin finit par une mise en abîme des rédactrices sur la difficulté de leur boulot … Cocasse.