Distopiary, tome 5 par Sunread26

Chronique complète :

Extrait :

Dernier tome de la série, enfin, pour le coup, même si je n’ai pas apprécié la série plus que ça, je n’ai pas eu tant de mal à la terminer (contrairement à Reine d’Egypte par exemple). Comme je le pensais après ma lecture du tome précédent, la série s’est terminée très vite et sans réelle fin. J’imagine que l’auteur a dû couper court, pour une raison, d’où cet effet qu’il manque quelque chose et qu’il fallait finir vite… C’est vraiment dommage.

La petite intrigue autour de l’exterminateur aux fioles est sans doute la plus intéressante de la série (avec l’exterminateur au bandeau juste derrière). C’est tout de même étonnant de faire des personnages secondaires plus intéressants que le protagoniste. Même si leur fin est totalement prévisible et tragique, j’ai bien aimé leur petite rébellion qui montre bien que tout le monde n’est pas d’accord avec ce système. Encore une fois, c’est dommage et étrange également que personne ne se monte contre lui, surtout la population. Impossible pour elle d’ignorer tous les détails concernant les rois du mal… L’indifférence générale est pour moi le plus effrayant, les gens ne réagissant plus qu’à ce qu’ils ont en face d’eux, pensant que ça n’arrive qu’aux autres, comme dans la réalité. Pour Tolza je trouve ça fin assez illogique, dans le tome précédent il avait juste un peu de mal à marcher avec sa prothèse. Voilà maintenant qu’il est victime des pores de son ennemie, je ne trouve pas se sort ironique, c’est le fait que cela apparaisse que maintenant qui l’est. Surtout qu’au final, son histoire ne s’arrêtera pas à cause de ça, mais par un retour de karma bien mérité. Même si je pense qu’il n’avait pas mauvais fond, il n’avait surtout pas de facilité à s’exprimer et s’était résigné à être méchant. Cela, son observatrice l’a bien compris et sa finalité lui va très bien, je lui souhaite de rester heureuse et que le système ne vienne pas s’en prendre à elle aussi…

La bataille finale, fait littéralement quatre pages, si on oublie la partie introduction de celui-ci. Au final, on ne voit donc rien, juste des gros plans sur les deux camps, un peu de dialogue de la part du pseudo héro, car il était inconnu au bataillon jusqu’à présent et voilà. C’est tout, la planche montrant les vilains est jolie, mais ça ne va pas plus loin. On sait que le gentil a encore gagné, mais est-ce qu’il est encore en vie ? Aucune idée… La moitié des méchants ne sont donc que du design, leurs capacités étant inconnues, tout comme l’exterminateur racaille japonaise. Visiblement, il était au moins un peu fan de Tolza puisqu’il parle un peu en sa mémoire un cours instant. Quant à ses compagnons très nombreux, ils ont tous acceptés de mourir pour vaincre l’ennemi. Donc cet exterminateur est un bon manipulateur de cerveau. La variété des caractères des exterminateurs est un point positif, mais encore une fois, ils sont trop nombreux pour le temps accordé. La série aurait pu faire largement une dizaine de tomes, soit le double, en prenant le temps de développer les autres exterminateurs. Quitte à n’avoir aucun personnage principal à proprement parlé, juste passer un moment avec chacun d’entre eux, puis les retrouver à la bataille finale où ils auraient largement pu faire front ensembles.

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