Qu’il est ironique que l’on retrouve ici une intensité et des enjeux bien montrés, alors qu’on s’éloigne de notre héros principal ! En effet, les péripéties s’articulant plus autours du prince Edouard que de Hawkwood, on est bien plus impliqué dans ce tome que dans le précédent. On ressent réellement l’importance des événements, Edouard étant bien plus expressifs que Hawkwood et moins « je m’en fout de tout ». Le rythme est mieux géré. L’histoire avance. Les enjeux sont prenants. L’aspect tactique est intéressant. Un tome très satisfaisant donc.
A noter que le volume aborde le concept de l’esprit chevaleresque et ses limites. Notamment comment celui-ci peut devenir un lourd désavantage contre des guerriers qui décident d’ignorer honneur et principes. Ce point-là était particulièrement intéressant.
Reste que Hawkwood est toujours un manga sans particularité, quelconque, sans « pâte ». S’il est agréable à lire, il n’a rien de « passionnant ». Ce volume 5 ne fait malheureusement pas exception.
Un tome mieux maîtrisé et plus prenant que le précédent, mais qui reste du « Hawkwood ». A lire dans le train ou dans le bus, agréable pour passer le temps.
Critique originale