Voyage dans le temps

Nous avions laissé la Terre pulvérisée par l'arme redoutable de l'ennemi : le wormhole. L'ennemi dorénavant identifié et ce sont les Compagnies Industrielles de Colonisation. Mais pourquoi iraient-elles jusqu'à détruire la Terre comme elles l'ont déjà fait avec Uranus ?

L'escadrille Purgatory poursuit sa mission mais elle connaît la destinée de la terre. Nos héros savent également que le temps est distendu par le mur et qu'il est possible de le remonter. C'est cette folie qu'ils tentent et réussissent. Maintenant le plus dur reste à faire : il leur reste trois jours pour rejoindre la terre incognito et détruire l'arme.

Ils ont toujours l'Amiral de la troisième flotte à leur trousse. Il pense toujours qu'ils sont des déserteurs même si parmi eux il y a sa propre fille. S'il leur met la main dessus, leur mission s'arrêtera et la Terre sera détruite. Et dire qu'il poursuit également la même mission qu'eux... sans compter que la disparition de sa fille l'inquiète plus qu'il ne le laisse paraître.

Il convient de préciser que cet album a été terminé deux mois après le 11 septembre 2001 et les visions de New York ne laissent pas le lecteur insensible au drame. Des graphismes superbes et des visions du futur drôles et inquiétantes font de ce quatrième volume d' « Universal War One » une suite à la hauteur de ce que Bajram avait déjà réalisé précédemment. La fin inattendue relance l'attente de la lecture des deux derniers volumes de cette série ponctuée par la mystérieuse bible de Canaan. Une bonne suite qui manque de rebondissements hormis le final.