Nebulo
7.8
Nebulo

BD de Zebe (2006)

Et si une des sondes Pioneer 10 ou 11 s'écrasait sur une planète habitée ?


C'est le point de départ de notre histoire. La sonde et surtout sa plaque sont récupérées par un ferrailleur nommé Karah. Il rejoint la capitale, pour présenter cet objet aux scientifiques qui pourraient le déchiffrer et définir sa provenance.



L'auteur :



Zébé travaille surtout dans l'animation. Il a collaboré avec différents studios dans des oeuvres comme Azur Et Asmar, Le chat du Rabbin, Un monstre à Paris...



Le style :



La première chose intéressante, c'est le style de Zébé. Tout a été réfléchi pour donner un design bien particulier à tout ce qui constitue le quotidien des habitants d'octo-Nebulo, depuis les véhicules jusqu'aux théières. Un design rond, tout en douceur, avec des couleurs acidulées. Les habitants sont assortis à cet univers. Ils ont des morphologies bipèdes, mais avec de nombreuses variations de formes et de couleurs : ronds, allongés, carrés...



La mise en page :



C'est très soigné, avec des petites attentions comme les pages de couverture interne qui sont intégrées à l'histoire. Les deux sont donc différentes et servent d'introduction et de conclusion.
Les case n'ont pas de contours. Cela n'aide pas à rendre lisible les planches, mais ça les allège.



Le scénario :



C'est peut être le point faible. L'histoire est sympathique, mais on peut presque résumer la totalité de l'album à une grande course poursuite. Le MacGuffin est représenté par la plaque de Pioneer. Peut-être que cette histoire aurait mérité d'être publié en un seul volume avec sa suite, cela aurait permis de faire un récit qui donne plus l'impression d'avancer.


Le tome 2 est sorti en 2008 cependant l'histoire est inachevée.



Au final :



On découvre un univers plaisant, très homogène, avec des grands méchants, des gentils aventuriers. Tout cela fait un peu stéréotypé, mais on a très envie de connaître la suite. Vous pouvez suivre Zébé sur son blog. Ce dernier semble toutefois peu actif dernièrement.

JulienFlorent
7
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le 24 juin 2017

Critique lue 139 fois

Julien Florent

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