Trois tomes à peine et déjà l'intrigue est ralentie par des discours oiseux et illuminés sur la conscience humaine, prononcés par des individus de fiction sans antécédents — il semblerait que le mangaka ait jugé superflue toute information relative à un personnage portant le même nom qu'un homme entré dans l'Histoire (Hitler et Goebbels sont là mais ne sauraient expliquer les raisons de leur présence).
C'est un grand n'importe quoi qui se veut intellectuel, à tout le moins philosophique, mais qui se contente de brasser un air saturé de violence gratuite. Le dessin est plus clair que dans les volumes précédents, c'est déjà ça.