Virus à Dubaï

Nathan Burcley, tel Dieu le Père, apparaît comme un démiurge du monde virtuel qui modifie à sa guise les données informatiques présentes dans le monde réel. Un super-virus, en somme, avec ses mouvements d'humeur mégalomanes, et ses pulsions érotiques périodiques qui le poussent à inventer de curieuses clés informatiques.

La structure du récit commence à faire de Norge un petit super-héros, dont les pouvoirs lui sont conférés par Burcley par voie virale, à commencer par une rapidité de réaction surhumaine. L'interpénétration du réel et du virtuel se précise. De même, un élément de code traditionnel des récits d'aventures s'affirme: l'ambiguïté des rapports entre le bon (Norge) et le méchant (Burcley). De manière convenue, le méchant fait l'élégant raffiné qui protège le bon dont il a besoin. On attend de savoir pourquoi au juste.

Toujours de belles images du monde informatiques, et décors somptueux du Burj El-Arab.