Chronique complète :

https://sunread26.wordpress.com/2024/10/11/reine-degypte-tome-8/

Extrait :

Je n’aurais jamais pensé cela de cette série et pourtant, j’en viens à la finir presque à contrecœur tellement je ne l’apprécie pas… J’avais sûrement de trop grosses attentes la concernant et même si certains points sont intéressants au final, tout est assez plat. Difficile de parler de la vie d’un pharaon, sans parler de politique, mais c’est pourtant pas le point qui me gêne. Au contraire, c’est l’un des rares points qui a l’air d’être bien traité, même s’il peut être un peu pénible à lire.


La fille de la reine perd littéralement la boule avec ce tome, on pourrait croire qu’elle suit un peu le parcours de sa mère mais il n’en est rien. Là où la Reine souhaitait le pouvoir pour embellir son pays, au point de détester être une femme, mise sur le côté. Sa fille elle, souhaite le pouvoir pour une toute autre raison. Elle n’est pas difficile à deviner, même si elle ne l’évoque pas, c’est juste pour se montrer meilleure que sa mère, lui dire qu’elle a fait n’importe quoi, etc… Bref, c’est juste par égo et jalousie qu’elle souhaite l’être, son peuple, elle s’en fiche complètement. Leur seul point commun est qu’elles s’estiment toutes les deux dignes, car descendantes à la fois de l’ancien pharaon et de la reine. Sur ce point, la logique veut que je sois bien d’accord avec elles, même si la petite est totalement endoctrinée par l’architecte et ex-amant de sa mère. Elle a plus d’intérêt pour ce père factice que pour sa propre mère, elle a bien mérité sa baffe. La reine se rend toutefois compte que sa fille se trouve dans une position similaire à la sienne. La différence, la reine est la première pharaon, sa fille a donc une partie du chemin dégagé. Mais celle-ci semble ambitionnée pour être la reine et non pharaon. Visiblement, ses précepteurs ne l’informent par correctement, puisque la reine ne fait rien (rire jaune).


Le sort de la princesse m’indiffère tellement, mais dans un sens, ce qui lui arrive est autant la faute de sa mère que de Senmout. Aucun des deux ne l’a prévenue des hyènes présentes au palais, ses politiques peu scrupuleux assez puissants pour se permettre de dire et faire n’importent quoi. Son caractère bien arrogant me rappelle aussi son frère lorsqu’il était jeune, mais celui-là est vite revenu les pieds sur terre, après la perte de deux êtres chers. De plus, il semblerait que la décision de la reine lui est permis d’être mieux protéger et moins manipulé. Il a donc eu la « chance » d’être bien entouré et que certains personnages qui tentaient de le manipuler finissent évincés. Un saut dans le temps est réalisé après un moment, montrant une reine qui commence à être fatiguée, le poids des années se fait ressentir. Elle est toujours au pouvoir, mais dans l’ombre les autres préparent déjà le changement de pharaon. Elle ne semble plus capable de voir où elle souhaite se rendre, mais vois plutôt ses erreurs passés, ses échecs. Elle voulait qu’une autre facette de l’Egypte soit imprimée dans la pierre, une culture, une richesse, via les échanges commerciaux. Que son peuple ne soit pas uniquement considéré comme un peuple guerrier voire barbare.


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Sunread26
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le 11 oct. 2024

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